Le traitement par cellules souches pourrait avoir guéri une femme du VIH

  • Une femme séropositive qui a reçu une greffe de cellules souches sanguines pour traiter une leucémie myéloïde aiguë semble avoir été guérie du VIH.
  • Les cellules souches, provenant du sang du cordon ombilical, contenaient une variante génétique qui les rend résistantes à l'infection par le VIH.
  • La femme n'a plus contracté le VIH depuis 14 mois depuis le traitement.
  • Cette découverte pourrait pointer vers un remède contre le VIH pour certains patients.

Une femme d'âge moyen, métisse et séropositive n'a plus le virus depuis qu'elle a reçu une greffe de cellules souches sanguines pour une autre maladie.

Après une chimiothérapie à haute dose pour leucémie aiguë myéloïde — un traitement qui détruit les cellules sanguines — la femme a reçu la greffe de cellules souches de spécialistes à Médecine Weill Cornell, a New York.

Ils ont utilisé des cellules de greffe provenant de deux sources : des cellules souches d'un parent adulte en bonne santé et du sang de cordon ombilical d'un nouveau-né non apparenté. 

Les médecins utilisent le sang du cordon ombilical pour fournir des cellules souches sanguines lorsqu'une bonne correspondance ne peut être trouvée. Les cellules souches du cordon réussissent souvent, même lorsque leurs marqueurs immunitaires ne correspondent que partiellement à ceux du receveur.

Les cellules souches du donneur adulte sont utilisées pour restaurer rapidement la population de cellules sanguines du patient. Les cellules souches du cordon se répliquent pour reconstituer les cellules sanguines à plus long terme.

Pour cette greffe, les médecins ont utilisé des cellules souches du sang ombilical contenant une variante du gène qui confère une résistance au VIH. La CCR5 code un récepteur cellulaire utilisé par le virus du VIH pour pénétrer dans les cellules, mais le CCR5Δ32 variante bloque l'entrée du virus.

Disparition du VIH

Trois mois après le traitement, les médecins ont constaté que toutes les cellules sanguines du patient provenaient des cellules souches du sang de cordon résistantes au VIH. L'équipe n'a détecté aucun VIH lors d'analyses très sensibles du sang du patient.

La patiente a alors cessé de prendre des médicaments antirétroviraux pour supprimer son infection par le VIH. 

Aujourd'hui, 14 mois après le traitement, l'infection par le VIH n'a pas réapparu. Le patient est également sans leucémie depuis 4 ans.

source : Université Weill Cornell

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